Une petite brise
qui se nourrit
grossit
s’amplifie
au fil des obstacles
les engrange
écume
se gorge
des ronces
récifs rencontrés
pour les vomir
dans cette tempête
d’un cœur
qui se
déverse
sur le premier
roseau
venu
un frémissement
une tige
se penche
vers l’onde
la source
jusqu’à
percevoir
ce souffle
la paix des eaux
du vent
et
dans sa coupe
les offrir
les offrir