Il faut croire
que
l’enfant
songe
Il
dort
s’endort
là
n’importe
où
au creux des
herbes
des
rêves
pour
oser
s’éloigner
l'enfant de
silence
qui
entend
TOUT
Par
ma respiration
par
ta sève
par
mon silence
tes mots
par
tes branches
qui me
soulèvent
dans
un
élan
vers
tes
racines
par
ce chant
de
nous
deux
mutiques
portés
vers
le
ciel
par
cette marche
à
fleur
de
regard
ces
vies
reçues
ensemble
joies pleurs
cris silences
par
ce chant
de
l'essentiel
par
ton souffle
Il faut
un cœur
enraciné
à la
fraîcheur
de
l'aube
pour
sentir
cette
rosée
de
tendresse
pour
le
monde
cette
naissance
reconnaissance
renaissance
de
chaque
être
aimé